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De l'Immobilier

Quel est le rôle du mandataire immobilier ?

Publié le 14/11/2022
Quel est le rôle du mandataire immobilier ?
Un mandataire est un professionnel indépendant qui travaille dans le secteur immobilier. Ses rôles sont multiples puisqu’il doit aussi bien accompagner des profils acheteurs/investisseurs que des profils vendeurs. Il fait surtout office de trait d’union entre les deux parties. Son objectif : que la transaction immobilière se passe de la meilleure des manières.

Les missions du mandataire auprès des investisseurs

Un investisseur fait généralement appel à un mandataire immobilier dans le but de faciliter et d’optimiser l’acquisition d’un bien immobilier à forte rentabilité. Pour cela, le mandataire va l’accompagner dans la réalisation de différentes démarches :

  • Écouter l’investisseur et élaborer avec lui un projet qui lui correspond

  •  Informer l’investisseur sur les prix grâce à un suivi régulier du marché immobilier

  • Trouver le bien qui correspond à ses attentes et à son budget,

  • Renseigner l’acheteur sur l’état du bien,

  • Se positionner rapidement sur le bien désiré,

  • Engager des négociations avec le vendeur (prix, disponibilité etc),

  • Orienter l’investisseur vers le statut d’investissement le plus adéquat en fonction de son patrimoine et des revenus qu’il génère.

Les missions du mandataire auprès des vendeurs

Un mandataire immobilier est missionné par des entreprises ou des particuliers afin de vendre leurs biens immobiliers. Lorsqu’un mandataire obtient un mandat, il doit :

  • Réaliser une estimation de la valeur vénale du bien en adéquation avec le marché immobilier local,

  • Rédiger et diffuser une annonce immobilière sur différents supports et, dans le cadre d’offres en off-market, mobiliser ses contacts (réseaux de mandataires partenaires, base clients etc.) pour vendre le bien, 

  • Organiser les visites de biens, 

  • Étudier les dossiers de financement des acheteurs potentiels

  • Assister le vendeur dans les démarches administratives et notariales.

Pourquoi faire appel à un mandataire immobilier pour concrétiser un investissement immobilier ?

Plusieurs raisons peuvent pousser un investisseur à faire appel aux services d’un mandataire immobilier

Avoir du choix 

Un investisseur n’a pas forcément de temps à consacrer à la recherche de biens et ne sait pas toujours repérer les bonnes opportunités. Le mandataire sait où chercher. Il active son réseau pour trouver rapidement des biens pertinents lui faisant gagner beaucoup de temps et d’énergie.

Se positionner rapidement

Une fois le bien trouvé, faut-il encore se positionner rapidement. En effet, lorsqu’un bien offre une belle rentabilité, il peut se vendre très vite. Faire appel à un professionnel permet d’être plus réactif

Obtenir des conseils

Qu’il soit néophyte ou qu’il possède déjà un grand patrimoine immobilier, il est intéressant de se faire accompagner par un professionnel du secteur. Le mandataire immobilier possède un large éventail de compétences et de connaissances. En plus de maîtriser les particularités du marché immobilier sur lequel il travaille, il est expert en financement, en gestion de patrimoine ou encore en placement financier. Il sait si un bien immobilier est rentable ou non, quels sont les coûts qu’un tel investissement peut engendrer ou les opportunités de revenus qu’il offre. 

A lire aussi : Comment bien s’entourer en tant qu’investisseur immobilier ? 

Pourquoi faire appel à un mandataire immobilier pour vendre son bien ?

Si le mandataire immobilier permet d’investir en tout sérénité, il permet aussi de décharger les vendeurs de nombreuses tâches parfois chronophages mais essentielles pour vendre un bien immobilier dans les meilleurs délais. Faire appel à un professionnel présente plusieurs avantages.

Estimation précise

Le mandataire immobilier connaît le marché sur lequel il exerce, c’est-à-dire l’évolution des prix, des critères des investisseurs, des rentabilités etc. Il est apte à évaluer un bien immobilier avec précision. Cette estimation est cruciale puisqu’elle permet de déterminer un prix de vente cohérent avec celui du marché. En effet, une mauvaise estimation entraîne un allongement de la durée de vente et/ou la minimisation de la plus-value. Une surestimation n’encourage pas les acheteurs à investir : le bien est trop cher par rapport à ce qui existe sur le marché. Un bien sous-estimé peut également freiner les acquéreurs : un prix inférieur à celui du marché crée de la méfiance notamment vis-à-vis de l’état réel du bien. Si ce dernier finit par se vendre, la plus-value réalisée sera inférieure à celle que le vendeur aurait pu tirer grâce à une estimation correcte. 

Délais de vente raccourcis

Le mandataire immobilier utilise différents canaux de communication pour diffuser ses annonces immobilières. Cela permet d’accroître considérablement la visibilité d’un bien et de trouver rapidement preneur. Un mandataire dispose souvent d’une base de contacts investisseurs. Il peut rapidement joindre des acquéreurs potentiels si le bien rentré en portefeuille correspond aux attentes de ses contacts. Le délai de vente est donc optimisé.

Prise en charge complète

Étude des dossiers de financement des acquéreurs, prise en charge et suivi des demandes, rédaction des annonces, estimation etc. Vendre un bien immobilier prend du temps et demande des ressources. Faire appel à un mandataire, c’est la garantie d’une prise en charge complète du processus de vente. 

Réglementations

Nouveau DPE : on tord le cou aux idées reçues !

Laetitia Lapiana 03 nov 2022 Partager sur FacebookTwitterLinkedin Avec la refonte du DPE, dont la méthode de calcul a été revue et corrigée en novembre 2021 à la suite de diverses anomalies, les déductions hâtives, infox et autres contrevérités vont bon train. L’occasion de faire la chasse aux idées reçues les plus courantes au sujet du DPE et de leur tordre le cou. Image Tout ce que vous teniez pour argent comptant au sujet du DPE mais qui était faux… ou pas tout à fait vrai ! © GaudiLab

Un homme choqué regarde son ordinateur

Sommaire

  1. Idée reçue #1 : « Le DPE est obligatoire mais rien ne permet de vérifier sa validité »

  2. Idée reçue #2 : « Avec la refonte du DPE, je dois aussi réaliser un audit énergétique »

  3. Idée reçue #3 : « La réforme du DPE oblige les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique »

  4. Idée reçue #4 : « En tant que particulier, je ne suis pas tenu de mentionner le DPE dans mon annonce »

  5. Idée reçue #5 : « Le DPE de mon logement a un score correct, je n’ai pas besoin de le refaire en cas de revente »

  6. Idée reçue #6 : « Les passoires thermiques sont interdites à la location »

Idée reçue #1 : « Le DPE est obligatoire mais rien ne permet de vérifier sa validité »

FAUX. Si le nouveau DPE est, effectivement, obligatoire pour tous les logements à la vente ou à la location, il est possible de vérifier sa validité sur le site de l’observatoire des DPE proposé par l’Ademe, dans la rubrique « Trouver un DPE ». Il suffit alors de renseigner le numéro du diagnostic de performance énergétique pour accéder aux principales informations le concernant : étiquette-énergie, niveaux de performance, ainsi que le diagnostiqueur qui l’a réalisé.

Idée reçue #2 : « Avec la refonte du DPE, je dois aussi réaliser un audit énergétique »

FAUX.Le DPE et l’audit énergétique sont deux outils de diagnostics distincts. L’audit énergétique, dont l’entrée en vigueur a été reportée au 1er avril 2023, ne sera rendu obligatoire dans un premier temps que pour les logements en monopropriété classés de F à G, dits « passoires thermiques ». Plus complet que le DPE, cet outil a pour vocation de préconiser un programme de rénovations apte à améliorer la note d’un logement. À la clé : des évaluations théoriques sur le montant des travaux, sur les économies d’énergie, ainsi que la mention des aides financières mobilisables.

Idée reçue #3 : « La réforme du DPE oblige les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique »

FAUX. Qu’il s’agisse du DPE ou de l’audit énergétique pour les passoires thermiques, ces documents proposent des recommandations à caractère informatif et n’obligent en aucun cas à exécuter les travaux énergétiques préconisés. Reste que, dans le cadre de la loi Climat et résilience, les biens classés F et G seront progressivement interdits à la location à l’horizon 2028 ce qui, par effet revers, rend ces travaux obligatoires avant cette échéance si le propriétaire souhaite mettre ce type de logement à la location. Dans le cas de la vente d’une « passoire thermique », les travaux ne sont pas non plus obligatoires, mais ils sont fortement recommandés si l’on veut favoriser la vente, éviter une décote de son bien et, bien sûr, contribuer à « la lutte contre le dérèglement climatique et au renforcement de la résilience face à ses effets » (Loi climat et résilience).

Idée reçue #4 : « En tant que particulier, je ne suis pas tenu de mentionner le DPE dans mon annonce »

FAUX. La mention du DPE est rendue obligatoire pour toute annonce immobilière de vente ou de location d’un bien, qu’elle soit publiée par une agence ou, désormais, par un particulier. En plus des étiquettes énergie, doivent également figurer sur l’annonce depuis le 1er janvier 2022 : la mention « Logement à consommation énergétique excessive » pour les logements de classe F ou G, ainsi que les dépenses théoriques d’énergie, avec indication de l’année de référence du calcul. À noter qu’en cas de manquement, le contrevenant peut écoper d’une amende de 3 000 €.

Idée reçue #5 : « Le DPE de mon logement a un score correct, je n’ai pas besoin de le refaire en cas de revente »

VRAI ET FAUX. Si la validité du DPE s’étend sur 10 ans, les diagnostics qui ont été réalisés avant le 1er juillet 2021 seront valables au plus tard jusqu’au 31 décembre 2024, selon l’année de réalisation de l’ancienne formule du DPE. Il convient également de réaliser un nouveau un DPE en cas de revente et notamment si des travaux de rénovation énergétique importants ont été réalisés dans cet intervalle, afin de pouvoir bénéficier d’un score supérieur au DPE et d’un prix de vente revalorisé.

Idée reçue #6 : « Les passoires thermiques sont interdites à la location »

VRAI ET FAUX. Les logements étiquetés G ou F seront progressivement interdits à la location afin de permettre aux propriétaires de planifier suffisamment à l’avance les travaux de rénovation nécessaires afin d’optimiser la côte énergétique de leur habitation. Ainsi, l’interdiction de mettre un bien sur le marché de la location sera effective dès 2025 pour les logements classés « G », à partir de 2028 pour ceux noté « F » et à compter de 2034 pour les « E ». Partager sur

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Plus de conseils DPE

 

L’immobilier en bref. Newsletter du 04 novembre 2022

Acheter un logement Neuf : quels sont les avantages et les inconvénients ?

Vous hésitez entre acheter un logement ancien ou neuf ? Chaque solution présente ses avantages et ses inconvénients.

Avant de choisir votre futur logement, vous devez établir la liste de vos critères prioritaires : localisation, budget, délais…

Dans le neuf, les prix seront 15 à 20% plus élevés mais vous pourrez bénéficier de frais de notaire réduits (2 à 3% contre 7 à 8% dans l’ancien). Vous aurez aussi la garantie d’habiter dans un logement bien isolé avec des factures d’énergie réduites. Par contre, il faudra être patient car les délais de construction sont importants.

L’ancien a l’avantage de pouvoir être habité rapidement et de bénéficier des meilleurs localisations géographiques si vous souhaitez habiter en centre-ville. Sans oublier son charme irremplaçable.

Et vous, vous êtes plutôt team Neuf ou team ancien ?

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Quels sont les travaux réalisables par un locataire ?

Vous louez votre logement et souhaitez l’embellir en refaisant les peintures blanches des murs ou en remplaçant la moquette existante ? Vous êtes libre de réaliser ces travaux d’embellissement.

Par contre, si vous souhaitez engager des travaux de transformation (par exemple, installer une douche à la place de la baignoire existante), l’accord écrit du propriétaire est indispensable.

Si vous faites ces travaux sans son accord, celui-ci peut exiger que son bien soit remis dans l’état où il se trouvait au début du bail ou conserver les transformations effectuées sans que vous ne puissiez réclamer une indemnisation des frais engagés.

N’oubliez donc pas de contacter votre propriétaire avant d’engager des travaux importants.

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LE DPE : à quoi ça sert ?

Le Diagnostic de Performance Energétique est obligatoire en cas de vente ou de mise en location d’un logement.

Le DPE doit être réalisé par un diagnostiqueur professionnel certifié qui contrôle plus de 60 points de contrôle. Il mesure :

La consommation énergétique annuelle du logement. Elle offre une échelle de classement de A à G, A reflétant une consommation faible (inférieure à 51 kWh/m2) et G une consommation importante (supérieure à 450 kWh/m2).

 Les émissions de gaz à effet de serre du logement. Là encore, une échelle allant de A à G est utilisée, A correspondant à une émission faible (inférieure à 6 kilos d’équivalent carbone/m2) et G à une émission importante (plus de 80 kilos d’équivalent carbone/m2).

Le DPE est valable 10 ans (exceptions : les DPE réalisés entre le 01/01/2013 et le 31/12/2017 sont valables jusqu’au 31/12/2022 et les DPE réalisés entre le 01/01/2018 et le 30/06/2021 sont valables jusqu’au 31/12/2024).

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Faites confiance à votre conseiller Proprietes-privees.com et tentez de remporter une voiture !

Proprietes-privees.com organise de nouveau un jeu concours !

Dès le 6 juin et jusqu’au 31 décembre 2022, tentez de remporter une voiture en partenariat avec Suzuki.

Tout client vendeur qui signe un mandat de vente exclusif à l’issue d’une estimation avec un conseiller Proprietes-privees.com entre le 06/06/2022 et le 31/12/2022, est automatiquement inscrit à notre tirage au sort.

La dotation mise en jeu est une Suzuki SWIFT Privilège, hybride noire d’une valeur unitaire de 16000 € TTC.

Le tirage au sort aura lieu le 16 janvier 2023.

Le mandat devra toujours être en cours de validité au moment du tirage au sort et non résilié dans le délai de rétractation après sa signature.

Les ventes de terrain, parking et de locaux commerciaux sont exclus.
Vous trouverez le règlement de notre jeu concours déposé auprès d’un huissier ici.

Vous avez un projet de vente ? 

Contactez un conseiller Proprietes-privees.com près de chez vous depuis notre site.

Nous vous souhaitons bonne chance, mais surtout, de réaliser votre projet immobilier grâce à l’un de nos conseillers.

Pour toute question ou suggestion, nous sommes à votre écoute au 0 805 13 00 17 ou via notre espace contact sur notre site.

Suivez-nous aussi sur les réseaux sociaux pour ne rien louper de l’actualité immobilière. À très vite !

L’équipe communication de Proprietes-privees.com 

TENDANCE

Artémis Courtage alerte sur le taux d’usure

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Le cabinet de courtage d’assurance constate une hausse importante du taux de refus des banques à accorder un prêt. En cause, le taux d’usure aujourd’hui en décalage par rapport à la remontée rapide des taux d’intérêt. L’Union des Intermédiaires de Crédit appelle à manifester devant la Banque de France le 20 septembre.

Alors que l’Union des Intermédiaires de Crédit (UIC) vient d’appeler tous ses adhérents ainsi que les grands groupes franchisés, à manifester le 20 septembre devant le siège de la Banque de France, le cabinet de courtage Artémis Courtage tire, lui, aussi, la sonnette d’alarme. « Si le taux moyen d’un emprunt immobilier sur 20 ans atteint aujourd’hui 1,90%, de nombreux établissements prêtent à des taux bien supérieurs à 2%. Si l’on ajoute les frais (garantie, dossier…) et l’assurance emprunteur, le taux annuel effectif global (TAEG) dépasse largement le taux d’usure. De nombreux acquéreurs essuient ainsi un refus de financement », lance Ludovic Huzieux, co-fondateur d’Artémis Courtage.
Tendance d’autant plus inquiétante pour ce responsable, qu’au moment où ce taux d’usure s’apprête mathématiquement à remonter le 1er octobre prochain, il sera encore en deçà des taux pratiqués par les banques, installés sur un trend haussier plus rapide. Conséquences de ce durcissement qui vient en parallèle de celui imposé par le HCSF au niveau du taux d’endettement maximum : les durées d’emprunt s’allongent, comme le fait remarquer Ludovic Huzieux. « Chez Artémis Courtage, cette durée, par exemple s’est allongée de 6 mois entre août 2021 et 2022, et même de 7 mois pour les primo-accédants ».
A remarquer d’ailleurs, que le poids des primo-accédants chez ce courtier est en baisse puisqu’il ne représente plus que 38% contre 41% l’an passé. La preuve que les ménages à revenus modestes souhaitant devenir propriétaires ont de plus en plus de mal à obtenir gain de cause. « Seule une refonte du mode de calcul des taux d’usure pourrait redonner de l’air aux emprunteurs », estime le responsable du cabinet de courtage.
Qui recommande plusieurs « astuces » pour contourner les fourches caudines du taux d’usure : comme d’augmenter le montant de l’apport personnel (lorsque c’est possible bien sûr en faisant appel notamment à l’aide familiale). Ou bien encore aller chercher une assurance emprunteur moins chère que celle proposée par le banquier et ce, dans le cadre de la nouvelle Loi Lemoine.
“En dépit de nos nombreuses sollicitations, des enquêtes, pétitions, reportages et témoignages, les pouvoirs publics compétents refusent d’ajuster l’usure sur la remontée rapide des taux d’emprunts immobiliers” explique, de son côté, Bérengère DUBUS, secrétaire générale de l’U.I.C. “Face au déni de la situation par la Banque de France et au mépris de son gouverneur pour notre profession, nous sommes bien décidés à dénoncer un immobilisme qui fait peser de lourdes conséquences sur le secteur de l’immobilier et la vie des Français en général. En effet, 45% des dossiers de crédit immobilier portés par les particuliers sont refusés de manière inique et de nombreux professionnels de l’immobilier se retrouvent en difficulté depuis plusieurs mois », fait remarquer la responsable de l’association.
A voir quelle sera la réponse (rapide ou non) de la Banque de France. 

PBB

QU’EN EST-IL DU TAUX D’USURE EN MATIÈRE DE CRÉDIT ?

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Le taux d’usure est déterminé par la Banque de France chaque trimestre. Celui-ci est un taux annuel effectif global (TAEG) et se montre obligatoire pour tout établissement bancaire. Il s’agit d’un seuil qu’aucun prêteur ne peut dépasser afin de limiter les abus. Bien sûr, celui-ci dépend du type de crédit. Ici, nous parlerons d’emprunt immobilier. Le taux d’usure est actualisé sur le Journal officiel.

A quoi servent les taux d’usure ?

En matière de crédit, il existe plusieurs types de taux. Le plus connu est celui du crédit immobilier qui représente le taux d’intérêt auquel un emprunteur peut obtenir un prêt. Il faut également considérer les taux dits « d’usure ». Ils correspondent aux taux maximums que les banques sont autorisées à pratiquer lorsqu’elles accordent un prêt aux particuliers.

Ces éventuels abus pourraient faire exploser le taux d’endettement de certains ménages, surtout les plus modestes. S’il n’y avait pas de régulation, le pays pourrait se retrouver en situation de crise financière. La consommation serait, en effet, réduite à cause de l’endettement de ses habitants.

Comment sont-ils calculés ?

Les taux d’usure permettent de protéger l’emprunteur contre des taux excessifs qui lui seraient proposés par les établissements bancaires. Concrètement, ils intègrent à la fois le taux d’intérêt, l’assurance décès-invalidité, la garantie ainsi que les frais de dossiers et de courtage. La Banque de France détermine ces taux d’usure à partir des taux effectifs moyens pratiqués par les différents établissements de crédit au cours du trimestre précédent, à qui on ajoute 33 %, soit un tiers.

Il n’est donc pas possible de négocier un taux d’usure, car celui-ci est national. Vous ne pouvez négocier que les taux compris dans le TAEG de votre propre crédit.

Est-ce qu’un établissement bancaire peut être sanctionné s’il ne respecte pas le taux d’usure ?

Oui, car ce taux d’usure est encadré par la loi L341-50 du Code de la Consommation. L’amende peut s’élever à 300 000 € avec une peine de prison de deux ans. La banque devra rembourser l’intégralité des sommes payées. Le non-respect du taux d’usure est souvent dû à un oubli, comme il change tous les trimestres.

Vous devez faire appel à un médiateur si vous remarquez que l’établissement prêteur vous a accordé un crédit avec un taux usuraire. De toute façon, vous le retrouverez inscrit sur votre offre de prêt. Vous avez 10 jours pour vous rétracter suite à l’émission de ce document.

Quelles sont les catégories du taux d’usure pour les crédits immobiliers ?

Avant 2017, il n’existait pas de distinction entre la durée des emprunts immobiliers à taux fixe. Ainsi, le même taux d’usure était appliqué pour deux personnes souscrivant à un financement de durée différente.

Désormais, cinq catégories de crédit immobilier existent dans le Journal officiel.

Trois concernent le taux immobilier à taux fixe :

Moins de 10 ans ;

Entre 10 et 20 ans ;

Plus, de 20 ans.

Les deux restants ne prennent pas la durée en compte, car ils restent assez particuliers :

Crédit à taux variable ;

Le prêt relais.

Pourquoi posent-ils parfois problème ?

Avec les taux d’usure, certains candidats à l’accession parfaitement solvables se retrouvent parfois exclus du crédit. Il s’agit d’emprunteurs à qui l’on applique des taux d’assurance décès et invalidité très élevés comme, par exemple, les seniors, les retraités ou encore ceux qui ont déclaré un problème de santé et payent une surprime. Mais cela peut aussi concerner ceux qui exercent des professions à risque (par exemple, chauffeurs, pompiers, militaires…) et qui payent aussi leur assurance plus chère.

En fait, cela pose un très gros problème lorsqu’il est abaissé, car ils limitent davantage les potentiels acquéreurs. Les personnes aux revenus modestes se retrouvent aussi de plus en plus exclues. En effet, le taux d’usure peut se montrer inférieur pour les emprunts de 10 à 20 ans, par rapport à ceux durant moins de 10 ans. Or, ceux-ci constituent la majorité des souscriptions de crédits immobiliers.

Le législateur a toutefois ordonné des réformes en 2003 et 2005 pour que le taux d’usure ne soit pas appliqué dans certains cas. Malheureusement, cela ne concerne que les entreprises commerciales, industrielles et financières : les particuliers ne sont pas visés.

Est-ce que la concurrence empêche les banques d’augmenter leur taux effectif moyen ?

Comme annoncé plus haut, le calcul du taux d’usure comprend le taux effectif moyen de toutes les banques. Celles-ci sont donc indirectement responsables du chiffre appliqué par la Banque de France. Ainsi, en augmentant ce pourcentage, celui du taux d’usure pourrait devenir bien supérieur.

Il s’agit d’un cercle vicieux, car la plupart des clients recherchent un crédit avec un faible taux. Or, si les banques fixent le leur avec un chiffre élevé, elles risquent de ne pas trouver d’emprunteurs. En consentant une négociation, la moyenne va forcément baisser et faire réduire le taux d’usure.

Les dossiers refusés ne sont pas comptabilisés dans le taux effectif moyen des banques. Il n’y a que ceux qui sont acceptés qui construisent ce pourcentage. En général, ce sont des taux qui ont été négociés au plus bas afin d’obtenir le prêt qui correspond au profil de l’emprunteur. D’où le casse-tête pour équilibrer le calcul et accorder le crédit à ceux qui le peuvent financièrement parlant.

À combien s’élèvent-ils actuellement ?

Les nouveaux taux d’usure viennent d’être dévoilé, et c’est une bouffée d’air frais pour bon nombre d’emprunteurs.
À partir du 1er octobre 2022, le seuil d’usure grimpe passant de 2,57% à 3,05% pour les crédits d’une durée de 20 ans et plus. Pour ceux dont la durée est inférieure à 20 ans, il passe de 2,60% à 3,03%. Ces chiffres sont communiqués par la Banque de France qui estime que cette hausse du taux d’usure est bien plus proportionnée que celle fixé au 1er juillet dernier. Cette hausse permet à certains emprunteurs solvables d’être à nouveau éligibles au crédit immobilier et ainsi relancer le marché de l’immobilier. Un marché qui subit une hausse constante des taux d’intérêt depuis le début de l’année 2022.
Le prochain ajustement aura lieu au prochain trimestre (1er janvier 2023).

Voici l’ensemble des chiffres à retenir concernant le taux d’usure :

Prêts de moins de 10 ans : 3,03% au lieu de 2,60

Prêts d’une durée comprise entre 10 et moins de 20 ans : 3,03% au lieu de 2,60%

Prêts d’une durée de 20 ans et plus : 3,05% au lieu de 2,57%

Prêts à taux variable : 2,92% au lieu de 2,45%

Prêts-relais : 3,40% au lieu de 2,99%

Comment être éligible au crédit immobilier ?

À notre avis, la formule de calcul des taux d’usure mériterait d’être révisée. Elle ne devrait pas intégrer l’assurance emprunteur, ou bien l’intégrer autrement, de façon pondérée par exemple. Mais cette décision relève avant tout du législateur. En attendant, les emprunteurs doivent négocier autant que possible le coût de leur assurance pour rester en-dessous du taux d’usure maximal, notamment à travers la délégation (donc en optant pour un contrat individuel). Pour obtenir le taux d’assurance le plus attractif et vérifier si son dossier peut effectivement être financé, l’aide d’un courtier demeure incontournable.
L’assurance représente en effet un gros pourcentage du TAEG. Depuis la loi Lagarde, vous pouvez choisir une assurance chez une compagnie spécialisée. Cette délégation permet d’économiser de l’argent tout en faisant baisser votre taux annuel effectif global. Le fait d’emprunter en couple permet de réduire les frais d’assurance. En fait, quand on est seul, la loi stipule que l’emprunteur doit être assuré à 100 %. Or, s’il y en a deux, ils peuvent se partager et réduire ainsi les quotités. La prise en compte de l’assurance dans le TAEG n’était pas systématique avant janvier 2021. C’est le Haut Conseil de Stabilité Financière qui a décidé de l’inclure obligatoirement dans le calcul du taux d’endettement.
N’oubliez pas non plus les autres frais supplémentaires que vous pourrez négocier. Les frais de dossier peuvent ainsi ne pas exister, car il est dans l’intérêt de l’établissement de garder ou gagner un client ! Celui-ci s’avère particulièrement facile à négocier.
L’apport personnel est un autre critère pouvant faire baisser votre TAEG. Si vous disposez de revenus plus conséquents, cela permettra de réduire la somme à emprunter. Par conséquent, comme il s’agit d’un pourcentage sur le capital à rembourser, le chiffre s’abaissera également s’il est moindre.

Un courtier peut-il éviter les problèmes causés par le taux d’usure ?

Faire appel à Artémis Courtage augmente vos chances d’obtenir un crédit immobilier. Nos courtiers pourront vous aider à trouver un financement adapté à votre situation. Comme le taux d’usure se constitue de nombreux frais négociables, le courtier pourra débloquer un financement chez un établissement bancaire. Obtenir le meilleur taux d’intérêt et une assurance moins coûteuse vous permettra alors de réduire votre TAEG.

Le fait d’être apporteurs d’affaires nous confère un levier en négociation. D’autant plus que nous avons établi un lien de confiance avec nos partenaires.

Vous avez déjà contracté un prêt et vous remarquez une baisse des taux d’intérêts ? Découvre-s’il est avantageux de renégocier votre crédit immobilier.

Marché immobilier 2023 : quelle est la tendance à venir ?

Le marché de l’immobilier connaît actuellement quelques bouleversements. Les taux d’intérêt remontent, le pouvoir d’achat baisse et une pénurie de biens à vendre est observée. L’ensemble de ces critères ont tendance à agir directement sur l’évolution de ce secteur, inquiétant certains professionnels. Pour autant, 2023 semble offrir au marché immobilier une bonne dynamique avec quelques indicateurs positifs déjà observables.

Un volume de transaction stable d’année en année

Malgré l’augmentation des taux d’intérêt et certaines polémiques liées au taux d’usure, le nombre de transactions ne semblent pas être trop impacté en 2022. On observe en effet, depuis le début de l’année, une diminution contenue, avec un nombre de ventes proche de celui observé l’année précédente.

Et pour 2023 ? Cette baisse du volume de transaction sera sans doute légèrement plus importante en 2023 face à la montée des prix et aux difficultés d’obtention d’un prêt immobilier pour certains profils d’acquéreurs.

Une augmentation des prix de vente

On observe chaque année une augmentation des prix des biens disponibles à la vente. En 2022, impactée par la crise Covid, elle était en moyenne de 5,7% en France, de 8% dans les zones rurales. Cette hausse s’explique par l’envie des ménages de quitter les grandes villes pour se mettre au vert, pour profiter de logements plus grands, dotés d’extérieurs. Pour autant, il existe de vraies disparités sur le territoire, et elles semblent se confirmer pour 2023 :

Les prix des biens parisiens poursuivent leur légère baisse (entre 1 et 2% de baisse en moyenne).

Des villes secondaires comme Lille, Bordeaux, Lyon ou Nantes évoluent à la hausse, tout en offrant des augmentations contenues (entre 1 et 2,5%).

D’autres régions connaissent des hausses plus significatives comme Rennes (plus de 4%), Montpellier (plus de 5%) ou Nice (plus de 5,5%).

Marseille ou Strasbourg ont vu leurs prix augmenter de près de 10%.

L’écart risque également de se creuser selon le type de bien. Avec le durcissement des mesures prises par le gouvernement pour les biens les plus énergivores, il ne serait pas étonnant de voir une diminution des prix de vente des logements les plus anciens, les moins bien rénovés.

La remontée des taux a-t-elle un fort impact sur le marché immobilier ?

Pour anticiper les tendances, il est également important de s’intéresser à l’impact de la remontée des taux d’intérêt sur le marché, tout comme au taux d’effort des foyers. Cette deuxième valeur conditionne l’obtention d’un crédit puisqu’elle correspond à la capacité du ménage à rembourser sa mensualité. Ce taux ne doit pas dépasser 35%. 

Cette année, avec des taux d’intérêt encore bas, le taux d’effort des Français est resté très bon, souvent sous la barre des 28%. Les projections pour 2023 sont également optimistes, montrant que même avec un taux d’intérêt de 2,75%, le taux d’effort resterait faible, en moyenne inférieur à 30%.

Le taux d’effort ne devrait donc pas être trop impacté par la remontée des taux d’intérêt, surtout dans les zones rurales. Dans certaines grandes villes, les plus chères, ce taux risque cependant d’être plus élevé. Il sera alors plus compliqué d’acheter, surtout pour les primo-accédants.

N’oubliez pas, votre conseiller immobilier Proprietes-privees.com est là pour vous accompagner tout au long de votre projet immobilier afin que celui-ci se réalise dans les meilleures conditions.

BAROMÈTRE – LES FRANÇAIS ET L’IMMOBILIER: QUEL ÉTAT D’ESPRIT AU SECOND SEMESTRE 2021

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#VAGUE 5 – Octobre 2021. La hausse de confiance des Français dans l’avenir de la situation économique du pays et de la situation immobilière se poursuit.

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Étude, réalisée par OpinionWay, pour le compte d’Artémis courtage.

LES PRINCIPALES CONCLUSIONS DE L’ÉTUDE

La hausse de confiance des Français dans l’avenir de la situation économique du pays et de la situation immobilière se poursuit. En revanche, l’opinion des Français à l’égard de leur situation économique personnelle se dégrade en cette rentrée.

L’accès au crédit semble plus ardu qu’avant, sentiment lié aux durcissements des conditions d’accès mises en place par les banques et aux contraintes financières des Français.

Les Français sont de moins en moins nombreux à penser que les prix de l’immobilier sont en train de baisser.

Depuis le déconfinement, de nombreux Français ont sauté le pas, 16% ont acheté au moins un logement depuis le premier déconfinement (mai 2020) et sont désormais propriétaires de logements qui correspondent à leurs nouvelles aspirations (logement avec jardin, hors de grandes villes, résidence secondaire…).

Le recours à un courtier en prêt immobilier et assurance emprunteur est perçu par deux tiers des Français comme un atout pour se voir accorder un prêt immobilier et pour plus de la moitié des Français pour souscrire une assurance emprunteur extérieure à sa banque (assurance déléguée).

Les Français attendent une prise en compte de l’enjeu du logement dans le débat public, notamment lors de la prochaine élection présidentielle de 2022.

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Extraits des résultats de l’étude

UN REGAIN D’OPTIMISME A L’EGARD DE LA SITUATION ECONOMIQUE DE LA FRANCE ET DU MARCHE IMMOBILIER

Un optimisme croissant s’observe à l’égard de la situation économique de la France (+9 points vs mars 2021, +15 points vs novembre 2020), même s’il reste nettement minoritaire (35% des Français se disent optimistes).

Une hausse constatée se confirme quant à l’optimisme des Français sur la situation du marché immobilier.

En effet, un Français sur deux déclare être confiant à l’égard de la situation économique du marché immobilier (53%). Un sentiment en progression de 3 points depuis mars 2021 et de 9 points depuis novembre 2020.

  • La perception de prix de l’immobilier en baisse régresse dans toutes les villes de toutes les tailles. 34% des Français estiment que les prix de l’immobilier baissent dans l’agglomération parisienne avec la crise économique (-5 points vs mars 2021). 33% font le même constat dans les grandes métropoles (-6 points), 31% dans les petites et moyennes villes de province (-3 points).

Des perceptions qui se révèlent être en ligne avec la réalité du marché immobilier.

  • Comme pour les précédentes vagues, les profils les plus majoritairement optimistes demeurent les moins de 35 ans.

  • Les habitants des zones où le marché immobilier est le plus tendu sont nettement plus optimistes que la moyenne. 59% des habitants de l’agglomération parisienne sont ainsi confiants pour l’avenir de la situation économique du marché immobilier, 6 points de plus que la moyenne.

  • Il en va de même pour les Français propriétaires : 57% sont confiants (4 points de plus que la moyenne).

MAIS L’OPINION DES FRANÇAIS A L’EGARD DE LEUR SITUATION ECONOMIQUE PERSONNELLE SE DEGRADE LEGEREMENT EN CETTE RENTREE

Seuls 48% des Français se disent optimistes quant à leur situation économique, sentiment en baisse de 2 points. Pour rappel, en mars dernier un Français sur deux se disait confiant quant à sa situation économique (50% en mars 2021 et 46% en novembre 2020).

  • Les jeunes, qui débutent leur vie professionnelle, sont plus confiants que leurs ainés à l’égard de l’avenir de leur situation économique (59% des 18-24 ans).
  • A l’inverse, les Français qui s’approchent de l’âge de la retraite s’en inquiètent, 39% des 50-64 ans se déclarant optimistes pour leur situation économique (9 points de moins que la moyenne).

UNE PERIODE QUI RESTE FAVORABLE POUR EMPRUNTER…

57% des Français considèrent que la situation est actuellement toujours favorable pour emprunter, une perception qui reste positive mais en baisse de 17 points par rapport à la période pré-crise sanitaire et économique (février 2020).

  • Les Français âgés de 25-34 ans sont les plus inquiets à l’égard de la situation actuelle pour les emprunts.

  • Seuls 46% d’entre eux estiment que la situation actuelle est favorable pour emprunter (11 points de moins que la moyenne).

  • Ces perceptions impactent sans surprise leurs choix immobiliers : 41% d’entre eux sont locataires (contre 32% parmi l’ensemble des Français).

MAIS UN ACCES AU CREDIT PERCU COMME DE PLUS EN PLUS COMPLEXE

Pour 21% des Français non-propriétaires de leur résidence principale, obtenir un crédit est complexe. Sentiment lié notamment à la complexité des dossiers bancaires à constituer, aux difficultés à trouver les meilleurs taux d’emprunts et au manque de temps pour démarcher les banques.
Par ailleurs, la perception des conditions d’accès aux prêts immobiliers se dégrade. 83% des Français (+6 points vs mars 2021) pensent que les banques sont plus exigeantes pour accorder des crédits immobiliers et 70% (+4 points vs mars 2021) estiment que les délais pour les obtenir s’allongent.

  • 86% des propriétaires reconnaissent qu’avec la crise économique les banques sont plus exigeantes pour accorder des crédits immobiliers (34% « Tout à fait d’accord »). 84% d’entre eux ont également constaté qu’ils sont encouragés à souscrire l’assurance emprunteur proposée par la banque (assurance groupe). Ces Français ont accédé à la propriété et ont donc fait l’expérience des conditions contraignantes.

  • Les catégories populaires soulignent également les difficultés à accéder au crédit immobilier. 77% des catégories populaires observent qu’avec la crise économique, les délais pour obtenir un crédit immobilier s’allongent (7 points de plus que la moyenne).

En revanche les Français sont conscients de la baisse des taux des crédits immobiliers, ils sont en effet 53% (vs 57% en mars 2021) à avoir l’impression qu’ils augmentent.

LE COURTIER EN PRET IMMOBILIER APPARAIT COMME UN FACILITATEUR

Dans ces conditions, plus de deux tiers des Français ; 67% (+6 points vs novembre 2020 et mars 2021) reconnaissent que recourir à un courtier en prêt immobilier permet d’avoir de meilleures chances d’obtenir un crédit qu’en passant en direct par une banque (17% des Français sont « Tout à fait d’accord »), alors qu’ils étaient 61% en mars 2021.

  • Pour 60% des Français, il est plus difficile de recourir à des assurances extérieures sans l’aide d’un courtier en prêt immobilier et assurance emprunteur (+6 points).

LA CRISE SANITAIRE, DECLENCHEUR DU PASSAGE A L’ACTE IMMOBILIER ?

Interrogés sur leurs priorités dans l’achat d’un bien immobilier, les Français privilégient la résidence principale.
74% préfèrent d’abord acheter leur résidence principale puis réaliser un investissement locatif. Bien que nettement minoritaire, l’éventualité de donner la primeur à l’investissement locatif prend un peu plus de place dans l’horizon des Français (22%, +3 points vs février 2020).

  • Dans toutes les catégories de la population, la priorité est à l’achat de sa résidence principale.
  • On constate néanmoins des différences générationnelles. Les Français les plus âgés sont très attachés à la résidence principale. 81% des 50 ans et plus la privilégient alors que c’est le cas de 61% des Français de moins de 35 ans.
  • En revanche, plus d’un tiers des Français de moins de 35 ans réaliseraient un investissement locatif (35%) contre 13% des Français âgés de 50 ans et plus.

DES FRANCAIS QUI SONT PASSES A L’ACTE

Comme l’ont montrées les précédentes vagues de ce baromètre, en raison des restrictions de déplacement avec la crise sanitaire, les Français ont envie d’espace, de nature et ces envies se font plus fortes au fil des mois.
Depuis le premier déconfinement en mai 2020, 20% des Français ont réfléchi à acheter un logement avec un jardin (+5 points vs vague mars 2021), 17% avec une terrasse (+5 points), 16% en zone rurale (+4 points), 16% un logement plus grand (+5 points) ou encore 16% en bord de mer (+7 points).

16% des Français ont franchi le pas depuis le premier confinement (mai 2020) et ont acheté au moins un logement.
Aujourd’hui, 59% des Français déclarent être propriétaires de leur résidence principale, 2 points de plus qu’en mars dernier.

  • 8% des Français ont acheté un logement avec un jardin, 6% un logement en zone rurale, 6% un logement plus grand, 5% un logement dans une ville moyenne ou dans une autre ville.
  • Les Français âgés de 25-34 ans sont les plus intéressés par des logements plus grands, qui disposent d’un extérieur ou dans un environnement plus appréciable. 11% d’entre eux ont acheté un logement avec un jardin (3 points de plus que la moyenne), 10% dans une ville moyenne (5 points de plus) ou encore avec une terrasse (5 points de plus).

EN REVANCHE, LES DIFFICULTES FINANCIERES CONSTITUENT UN FREIN IMPORTANT A L’ACCESSION A LA PROPRIETE.

Plus d’un tiers des Français, qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale, déclarent que les prix de l’immobilier sont trop élevés (38%) et qu’un apport insuffisant (36%) les empêchent de le devenir.

17% citent également un taux d’endettement trop élevé, 16% un taux d’emprunt trop élevé.

Des Français évoquent des difficultés aussi à trouver les meilleurs taux d’emprunt (8%), à obtenir une assurance emprunteur (6%) ou le manque de temps pour démarcher les banques (6%).

Le courtier en prêt immobilier & assurance emprunteur peut aider dans la gestion de ces tâches.

LES FRANÇAIS ATTENDENT DES MESURES CONCRETES AU SUJET DE L’ACCESSION A LA PROPRIETE ET PLUS LARGEMENT AU LOGEMENT.

73% des Français attendent des candidats à l’élection présidentielle de 2022 des mesures concrètes pour répondre à la pénurie de logements (22% « Tout à fait »).
Une majorité de Français souhaite également que le sujet de l’accès à la propriété soit au cœur du débat électoral (52%).

élection présidentielle pénurie logements

Artémis courtage, société indépendante de courtage en crédit immobilier et assurance emprunteur, s’attache par le biais d’un baromètre initié en 2020 avec OpinionWay, à connaître le rapport des Français en matière d’immobilier notamment dans ce contexte de crise sanitaire et économique.

Quatre vagues* ont été effectuées, la dernière en mars 2021 et les trois en 2020 (avril, juin et novembre) et une autre en février 2020 (pré-crise). Cette nouvelle Vague du baromètre vise à cerner plus particulièrement l’état d’esprit des Français sur ce second semestre 2021 et à mesurer l’impact de la crise sur leur rapport à l’achat immobilier et au crédit.

Méthodologie de l’étude

  • Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 021 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

  • Les interviews ont été réalisées les 29 et 30 septembre 2021 par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).

Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : «Sondage OpinionWay pour Artémis courtage» et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.

*La Vague 1, diffusée le 16 avril 2020, avait été réalisée pendant le 1er confinement les 12 et 13 avril 2020. La Vague 2, diffusée le 17 juin 2020, avait été réalisée un mois après le 1er confinement les 10 et 11 juin. La Vague 3, diffusée le 6 novembre 2020 avait été réalisée pendant le 2ème confinement les 21 et 22 novembre 2020. La Vague 4, diffusée le 24 mars 2021 avait été réalisée les 10 et 11 mars 2021.

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